Règles sanitaires en circuit court

règles sanitaires pour transformation de la production agricole en circuit court

Vous êtes exploitants agricole et vous commercialisez des produits alimentaires ? N’ayez craintes, les règles sanitaires ne sont pas si lourdes que ça et elles sont essentielles au bon développement de votre activité.

Deux règles sanitaires sont essentielles, à savoir :

  • Vous devez mettre sur le marché des produits sains et en apporter la preuve
  • Et coopérer avec les services officiels notamment en cas de retrait ou de rappel des produits.

Plus précisément vous devez respecter les règles sanitaires issues du « Paquet Hygiène » en vigueur depuis 2006 qui vise à assurer la sécurité alimentaire du consommateur.

Deux règlements en vigueurs :

Règlement 852/2004 qui fixe les obligations suivantes :

  • La déclaration et l’enregistrement des exploitants du secteurs alimentaire
  • Le respect de la chaîne du froid
  • Le respect des bonnes pratiques d’hygiène
  • La mise en place de procédures HACCP (méthode d’analyse des dangers et d’établissements de mesures préventives) et d’un plan de maîtrise sanitaire.
  • Le recours aux guides des bonnes pratiques d’hygiène validé.
  • La formation du personnel à l’hygiène et à la maîtrise des risques.

Règlement 853/2004 applicable aux denrées d’origine animal. Il présente l’agrément sanitaire des établissements et la dérogation à l’agrément, qui s’impose à tous les établissements d’abattage préparant, transformant ou entreposant des produits d’origine animale. Le statut sanitaire de chaque établissement dépend de la nature des produits vendus, de leur quantité ainsi que des circuits de commercialisation.

Quelques règles sanitaires essentielles :

La maîtrise de la chaîne du froid :

Elle est indispensable depuis l’abattage jusqu’à la vente. Il faut respecter les exigences de températures de stockage et de transport.

Les bonnes pratiques d’hygiène :

L’objectif est de s’entourer de garanties pour produire et vendre des produits sains.

Les enregistrements :

Le producteur prouvera sa maîtrise du risque sanitaire en enregistrant certains paramètres qu’il juge pertinent en fonction des risques.

Les auto-contrôles :

Le producteur doit mettre en place des auto-contrôles qui serviront à valider ses bonnes pratiques d’hygiène et sa maîtrise des procédés de fabication.

Les locaux :

Il faut adapter le principe de la marche en avant. Les locaux doivent être conçus de manière à limiter les risques de contamination. Ils doivent également être facile à nettoyer et à désinfecter, les ateliers agroalimentaires MKI Agro permettent une désinfection intégrale.

Traçabilité :

La traçabilité à toutes les étapes de production, de transformation et de distribution doit être mise en œuvre.

 

Les démarches à réaliser :

  • Enregistrer son activité auprès de la chambre d’agriculture de son département.
  • Pour les activités de préparation et/ou vente de denrées d’origines animales, une déclaration complémentaire doit être faîte auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations.
  • En cas de transformation des produits, le suivi d’une formation sur l’hygiène des produits est obligatoire, au moins pour le responsable d’atelier.
  • Le plan de maîtrise sanitaire propre à l’établissement doit être rédigé.

 

 

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