La technologie au service de l’agriculture

technologie et agriculture

L’agriculture est devenue l’un des terreaux les plus fertiles de création et d’innovations technologiques.

En 2017, les investissements mondiaux dans ce nouveau secteur ont dépassé les 10 milliards de dollars.

Aujourd’hui les paysans constitueraient même l’une des catégories socio-professionnelles les plus connectées.

Quels événements ?

De plus en plus d’événements sont dédiés à la technologie. Le salon de l’agriculture a par exemple lancé un nouvel espace consacré aux nouvelles technologies : Agri4.0

La ferme digitale a mis sur pied son propre événement en juin 2018 à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris, et renouvelle cette année le 7 juin 2019.

La Province n’est pas en reste avec des événements à La Roche-sur-Yon (Agri Startup Summit) et à Dijon (Food Use Tech).

Quels intérêts ?

La technologie est un véritable facilitateur de vie pour la filière. Les téléphones deviennent un véritable partenaire de l’agriculteur.

Tout se robotise allégeant la charge de travail de l’agriculteur.

Plus de 7 agriculteurs sur 10 concernés déclarent que les nouvelles technologies permettent :

De produire mieux en étant plus précis dans les décisions et en améliorant les techniques de production (75 %)

De gagner du temps et avoir moins d’astreinte (74 %)

De mieux organiser le travail et être plus réactif (74 %)

Mais pas seulement, ces technologies profitent à la société dans son ensemble, au travers…

D’une meilleure préservation de l’environnement (67 %)

D’une qualité de production améliorée (67 %)

Avec davantage de traçabilité (60 %)

On note par exemple les colliers d’aide au vêlage de Biopic ou encore les jauges à lait, eau, connectées de Fuel-It… Mais également l’utilisation des drones pour optimiser et mieux gérer l’épandage !

Quelle sera la ferme du futur ?

Des fermes high-tech qui fonctionneront en mode collaboratif et en réseau deviendront la norme des futures exploitations. Ce seront des fermes de vie où il fait bon travailler et dans lesquelles l’agriculteur deviendra le community manager de sa ferme.

Ce numérique champêtre s’adresse également aux éleveurs avec de nouveaux dispositifs de reconnaissance visuelle permettant, par exemple, d’identifier à distance chaque animal dans un troupeau. Des capteurs d’infrarouges embarqués sur des drones relèvent leur température corporelle pour surveiller leur santé. Des systèmes de reconnaissance vocale détectent les cris de détresse des bêtes en difficulté.Sans oublier ces robots qui encouragent les poules élevées en liberté à pondre dans un nichoir.

Retour en haut